Maître d’ouvrage : PUCA

Objet :  Concours d'idée Programme RÉHA 2. PROJET MENTIONNÉ
Le PUCA, dans le cadre du Programme Innovation dans l’Architecture et la Construction et du Programme de Recherche et d’Expérimentation sur l’Energie dans le Bâtiment (PREBAT), initie un concours portant sur la requalification des bâtiments d’habitat collectif en vue de monter des opérations expérimentales. 

Équipe : HOMDO architectes mandataire, NOTUS architectes urbanistes associés, EUCLID ingénierie, CETIS, MATHELON.

L’objectif est de recueillir des propositions concrètes qui permettent une réelle revalorisation des bâtiments tant à l’extérieur qu’à l’intérieur, de faire émerger des procédés, des dispositifs intéressant tout ou partie du bâti, de constituer un vaste panel de solutions architecturales et techniques innovantes intégrant une forte composante énergétique. Il s’agit d’apporter des réponses opérationnelles aux enjeux d’insertion urbaine, de qualité architecturale, de qualité d’usage, d’excellence énergétique, de performance environnementale, de sécurité, d’efficience économique et sociale etc., et de tester des solutions, réponses concrètes, adaptables et reproductibles pouvant servir dans des situations comparables. (Seconde édition de REHA)

VERTICALITÉ, RÉSIDENTIALISATION ET MIXITÉ

La barre de logements représente à elle seule un quartier (plus de 1000 personnes y résident). Nous avons imaginé une intervention faisant référence au contexte sociétal actuel (Cf. - Préambule du présent document) pour le plus grand nombre (travail à l’échelle d’un morceau de ville).

Le concept d’intervention sur la barre, à l’image de ce qui est imaginé actuellement sur la plupart des projets ANRU, est la « Résidentialisation verticale » :
+ aménagement du pied d’immeuble (en l’évidant des existants) pour y implanter des services par allées (garages vélos, atelier bricolage, lavomatique…), des activités (restaurants, bars avec terrasses en belvédère sur le parc) et en faire une promenade.
+ aménagement de la serre sur le dernier étage. Le toit peut alors accueillir des jardins d’agrément, des jardins potagers mais surtout une activité fermière urbaine gérée soit par un fermier ou par l’association de la communauté d’habitant (exploitation agricole) : les 2000m2 disponible sur le toit permettent d’envisager d’approvisionner en légumes frais 1000 personnes pendant une année (données : ferme LUFA existant à Montréal).

Une Faille permettant la création d’un grand atrium commun (localisation de commerces, restaurants panoramiques, etc.).

2012 | Architecture