AMPHITHÉÂTRE DES 3 GAULES


Lyon (69) – 2007

Maître d’ouvrage :  Communauté urbaine de Lyon, DGDU,Dominique Maurige.


Objet : Étude urbaine pour redonner une lisibilité, une valeur d’usage et un rayonnement à l’amphithéâtre des 3 Gaules au coeur des pentes de la Croix-Rousse, classé Monuments historiques. Recomposition complète du secteur urbain incluant le jardin des plantes,  les enjeux en terme de potentiel archéologique, les déplacements tous modes ainsi que la programmation d’équipements d’agglomération. Périmètre UNESCO et ZPPAUP Croix-Rousse. 


 Superficie : 3 ha.


 Échelle d’étude : Esquisse.


 Coût prévisionnel travaux : Non représentatif.


 Équipe : NOTUS mandataire, Agora, Antoine Bruguerolles (arch patrimoine), ADP Dubois paysagistes, E2CA Bet Vrd, Soberco Environnement / images notus.  

Orientation 1 - Dans les lignes de forces de la ville habitée. Le site redevient un jardin. Les vestiges de l’amphithéâtre seraient préservés en l’état. Un équipement de quartier et des logement pourraient êtres développés sur le site de l’ancienne école des beaux arts et de l’église du Bon Pasteur. Le jardin réunifie la totalité de l’espace urbain dans l’esprit du clos de la Déserte (histoire du lieu).

Orientation 2 - Dans les lignes de forces de la ville visitée. Valoriser le site dans sa dimension patrimoniale : fouiller, montrer, expliquer. Un jardin au service de l’archéologie ouvert aux visites touristiques. Création d’un centre d’interprétation archéologique innovant (arts numériques) intégrant le Service d’Archéologie Municipal (SAM) - Le visage du tout archéologie - Une fosse de fouille occupe partiellement l’espace au-dessus d’un vaste jardin suspendu.

Orientation 3 (cf. illustrations) - Dans les lignes de forces de la ville active. Réinterprétation de la survivance, de l’image et de la valeur symbolique véhiculées par ce site au cours de son histoire (un amphithéâtre, une tribune politique et culturelle), déconnectées d’une approche purement archéologique. Le lieu s’anime au rythme de l’agglomération dans la recherche d’une nouvelle attractivité. Jardin et monument se lient de nouveau dans une architecture tissée, abritant l’amphithéâtre et ses nouvelles fonctions urbaines et sociales, reconfigurant le jardin. L’un et l’autre ne font plus qu’un.