MONOPOLY HOUSE


Paris (75)

2014_modulenomadeurbain

Maître d’ouvrage : Privé. 


Objet : Concours national d'architecture vivante et nomade pour les jardins et la ville (Module Nomade Urbain)

Surface : environ 20 m2.


Coût travaux : NC


Équipe : NOTUS, AMD (Atelier Marc Dauber)

Dans un avenir proche, lorsque l’automobile ne fera plus partie du vocabulaire urbain, l’emprise des espaces qui lui incom- bent deviendra une réserve «foncière» potientiel propices à l’expérimentation...

LA VILLE, UN PLATEAU DE JEU

De ces espaces urbains en surcis découlent l’idée de l’appropriation. Si l’automobile n’y siège plus, alors qu’adviendra-t-il de ces espaces ? ce clin d’oeil à l’acte de propriété ne pouvait nous échapper en s’intéressant de plus près au jeu de société d’inspiration socialo- utopiste : le monopoly. Ce jeu qui n’est aujourd’hui que la représentation même du systeme capitaliste, n’était qu’une manière en 1904 de faire comprendre à la société la nature antisociale du monopole. Cette vérité nous inspire, surtout dans un monde en mouvement où le lien social n’existe qu’au travers du numérique.Ces réserves seraient donc une oppotunité pour trans- gresser les logiques foncières et s’intéresser plutôt à l’usager de nos villes. Investissons en ces nouveaux territoires pour animer la ville au nom de la poésie, de la culture et du développement durable ! Construisons de l’éphémère pour dynamiser et enrichir la ville de demain...

LA MAISON «MONOPOLY»

A l’image du Monopoly, les «maisonnettes», objets architecturaux, s’installent en ville et marquent leur empreinte sur le territoire (une maison rue de la paix, j’achète!). L’espace public se transforme au fur et à mesure de leur implantation, la rue s’anime de boites de couleurs rouges, ces architectures éphémères qui placent la culture au coeur de la vie urbaine. (évène- ment, ateliers participatifs, expositions...)